Rétablissement de l'ISF, hausse du SMIC, de l'AAH, épargne populaire, intégrité des élus : soutenez les propositions des député-e-s communistes
Depuis un an et demi, le Gouvernement et sa majorité ont multiplié les cadeaux en direction des gros patrimoines et des grands actionnaires : quasi-suppression de l’ISF, taxation des dividendes plafonnée à 30 %, 40 milliards d’euros de CICE octroyés sans aucune exigence en matière d’emploi…
Cette politique injuste se révèle très efficace… pour les plus riches : les salaires des dirigeants du CAC 40 ont augmenté de 14 % en un an, les patrimoines des milliardaires ont grimpé de 30 % et les dividendes versés aux actionnaires par les seules entreprises du CAC ont atteint un record de 57 milliards d’euros en 2018.
Alors que l’argent existe pour vivre mieux, ce sont ces choix qui sont à l’origine de la profonde colère qui traverse le pays. Une colère légitime alors que dans le même temps, les classes moyennes et les revenus les plus faibles ont été durement mis à contribution : avec la hausse de la CSG, avec la désindexation des pensions de retraite, avec le gel du point d’indice des fonctionnaires, avec les augmentations des prix (carburants, énergie, mutuelles…)…
Notre responsabilité est aujourd’hui de répondre aux attentes populaires en faveur du pouvoir d’achat et plus de justice. C’est le choix clair, fait par les députés communistes et l’ensemble du groupe de la Gauche démocrate et républicaine.
À cette fin, le 7 mars, à l'Assemblée nationale, nous défendrons, dans le cadre de notre niche parlementaire annuelle, cinq propositions de loi qui répondent à la soif de justice de nos concitoyens (cliquer sur les visuels pour accéder aux textes) :
1- Justice sociale, par l’augmentation du SMIC et des salaires, avec des mesures d’accompagnement pour les petites et moyennes entreprises ;
2- Justice sociale encore, par un calcul plus juste de l’allocation aux adultes handicapés ;
3- Justice fiscale, en rétablissant l’ISF et en améliorant la progressivité de l’impôt sur le revenu ;
4- Justice climatique aussi, en responsabilisant les banques en matière d’environnement ;
5- Justice républicaine, enfin, pour moraliser la vie publique en renforçant la peine d’inéligibilité des élus condamnés.