Contre les licenciements boursiers et la course à la rentabilité financière

Publié le par André Chassaigne

Voici un nouvel exemple de la poursuite effrénée de la course à la rentabilité financière des grands groupes transnationaux.

 

 

Suite à la fusion de Merck (MSD-Chibret en France) et Schering-Plough, le nouveau Merck, 2ème groupe pharmaceutique mondial a annoncé la suppression de 800 emplois en CDI en France, la vente de l’usine d’Eragny sur Epte (Oise) ainsi que la fermeture totale du site Schering-Plough de Riom (Puy-de-Dôme).

 

Le bénéfice net du groupe s’élève à 12,9 milliards de dollars en 2009 contre 7,8 milliards en 2008.

 

Ce plan de licenciement et de restructuration injustifiable va concerner plus de 1 500 salariés dans notre pays en y intégrant les CDD, les intérims et l’ensemble des sous-traitants. Il s’agit là d’une nouvelle atteinte majeure à l’emploi industriel, pour des motivations purement financières, et afin d’offrir une part toujours plus grande des richesses produites aux actionnaires.


Dans le contexte économique et social que nous connaissons, c’est une nouvelle provocation pour l’ensemble des personnels de ce groupe qui n’ont eu de cesse de s’adapter aux contraintes imposées ces dernières années par la direction des deux groupes en France.

 

Par ailleurs, cette décision intervient alors que les pratiques de rémunération de Merck sont tout simplement inqualifiables, avec des « top managers » rémunérés en millions d’euros tandis que les salariés sont licenciés pour motif économique. Ce groupe a également bénéficié de différentes subventions publiques dans le cadre de son implantation et de ses activités de Recherche / Développement.

 

Pour le site de Riom, qui compte une centaine de salariés spécialisés dans la chimie de synthèse et analytique, la toxicologie et les services supports, le plan prévoit l’arrêt de tous les secteurs, sans reclassement au sein du site MSD-Chibret de Riom.

 

En relais à la demande des salariés et des responsables des comités d'établissement des sites de Riom, dans le Puy-de-Dôme, je leur ai apporté mon soutien lors de la manifestation parisienne du 8 février dernier.


 


 

 

Il est important que soient portées collectivement d’autres perspectives pour les salariés du groupe, souvent jeunes et avec un haut niveau de qualification.

 

Plus globalement, il faut proposer d'autres perspectives pour l'industrie pharmaceutique dans notre pays à travers la construction de réponses politiques ambitieuses, notamment en matière de recherche, en associant étroitement les salariés aux grandes décisions de leur groupe.

 

Pour cela, il est indispensable de s'attaquer aux critères actuels de gestion des entreprises, et particulièrement des grands groupes, en substituant à la rentabilité financière, une logique d'efficacité sociale et environnementale.

 

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D
<br /> Vous êtes passé nous voir hier à Beauvais,tous je crois ont apprécié la qualité des débats, vos analyses, votre enthousiasme! Je ne souhaitais pas aujourd'hui poursuivre les discussions, mais juste<br /> vous dire merci...<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Je te félicite pour le travail que tu accomplis, et je partage pleinement les remarques des deux intervenants précédents, : 1 sur la réappropriation publique des grandes entreprises, dans le cadre<br /> d'une gestion participative démocratisée des citoyens, et je suis outré du peu de popularisation de tes propositions par les instances nationales du parti, qui semblent décidées à enterrer ce<br /> dernier, pourtant je suis persuadé que la majorité des militants sont derrière toi et si tu l'acceptes nous ferons de toi le futur secrétaire pour remettre ce parti en formation de combat<br /> <br /> <br />
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P
<br /> Cher Camarade,<br /> Je suis scandalisé par le fait que l'ensemble des médias ne t'accorde aucune place.<br /> Mais aussi que la direction de notre parti n'intervienne aucunement pour élever une énergique protestation!<br /> J'ai comme sentiment que les jeux sont faits.<br /> Je doit te dire que de nombreux camarades à Champigny sur marne partagent ce sentiment.<br /> Nous nous battons comme des chiens pour faire réelire notre camarade Maurice Ouzoulias au conseil général.<br /> Si à l'occasion tu pouvais venir faire une petite visite chez nous,tu recevrais un acceuil qui t'apporterais bien de joie.<br /> Notre Maire qui est aussi le Président des élus communiste et républicain,Dominique Adenot pourrait en être l'initiateur.<br /> Je suis persuadé que notre Camarade Christian Favier,qui est aussi le président du conseil général serait à nos côtés.<br /> Je te souhaite bon courage pour le combat dans lequel tu est engagé.Fraternellement.<br /> Daniel Rossi.Vétéran du Parti.(adhésion en 1958!un bail!<br /> <br /> <br />
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R
<br /> Pour cela il est indispensable de s'attaquer aux critères actuels de gestion des entreprises, et particulièrement des grands groupes....<br /> <br /> Pleinement d'accord,<br /> <br /> mais cela ne pourra pas se faire tant que ces "grands groupes" échapperont à la propriété publique. On ne peut ignorer la question de la propriété surtout en cette époque où la concurrence<br /> capitaliste a largement réalisé "le communisme capitaliste c'est à dire le partage de la plus value totale".<br /> <br /> <br />
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