Etudiants de l'ITSRA en lutte
J’ai répondu hier à l’appel des étudiants en lutte de l’ITSRA (Institut du Travail Social de la Région Auvergne) en participant à leur assemblée générale dans un amphithéâtre bondé (120-180 personnes ?). La formation des étudiants est en effet menacée par les difficultés à trouver un lieu d’accueil pour effectuer un stage, partie intégrante de leur cursus : une « gratification » est désormais obligatoire dès 2 mois de stage… ce qui est une excellente mesure, que j’avais moi-même défendue… mais une mesure qui « recule » les employeurs !
Ce jeudi, 9 étudiants n’avait toujours pas de lieu de stage alors qu’ils doivent commencer lundi prochain ! La journée d’action devait se terminer par une rencontre avec le Préfet. J’ai pu communiquer quelques informations qui auront été, je pense, utiles : dans plusieurs réponses à des questions écrites de députés, l’Etat s’engageait à mobiliser les financements nécessaires dans les structures dont il a la responsabilité. J’ai senti que les étudiants étaient sensibles à mon apport, certes modeste, et à ma proposition de relayer leurs revendications dans mon action parlementaire. S’il en était besoin, les applaudissements fournis m’ont confirmé cette attente forte d’avoir des élus qui s’expriment honnêtement, sans démagogie et promesses irréalisables, avec humilité et sans langue de bois.
J’ai été impressionné par la maturité des interventions, la justesse des propos de leur porte-parole, le soutien sans ambiguïté de la direction de l’école.
Dès cet après-midi, je calerai avec mon équipe parlementaire la nature de mes interventions pour tenir les engagements pris auprès d’eux : d’une part si nécessaire sur le court terme (si la question des stages n’est pas réglée) mais aussi pour une solution durable.
Il faut exiger de l’Etat l’inscription des 25 M€ nécessaires et la création d’un organisme indépendant pour gérer nationalement la gratification des stagiaires.
Comme l’a fort bien dit le porte-parole des étudiants : le gouvernement a bien trouvé 360 Milliards pour les banques !