Etudiants de l'ITSRA en lutte

Publié le par André Chassaigne

J’ai répondu hier à l’appel des étudiants en lutte de l’ITSRA (Institut du Travail Social de la Région Auvergne) en participant à leur assemblée générale dans un amphithéâtre bondé (120-180 personnes ?). La formation des étudiants est en effet menacée par les difficultés à trouver un lieu d’accueil pour effectuer un stage, partie intégrante de leur cursus : une « gratification » est désormais obligatoire dès 2 mois de stage… ce qui est une excellente mesure, que j’avais moi-même défendue… mais une mesure qui « recule » les employeurs !


Ce jeudi, 9 étudiants n’avait toujours pas de lieu de stage alors qu’ils doivent commencer lundi prochain ! La journée d’action devait se terminer par une rencontre avec le Préfet. J’ai pu communiquer quelques informations qui auront été, je pense, utiles : dans plusieurs réponses à des questions écrites de députés, l’Etat s’engageait à mobiliser les financements nécessaires dans les structures dont il a la responsabilité. J’ai senti que les étudiants étaient sensibles à mon apport, certes modeste, et à ma proposition de relayer leurs revendications dans mon action parlementaire. S’il en était besoin, les applaudissements fournis m’ont confirmé cette attente forte d’avoir des élus qui s’expriment honnêtement, sans démagogie et promesses irréalisables, avec humilité et sans langue de bois.


J’ai été impressionné par la maturité des interventions, la justesse des propos de leur porte-parole, le soutien sans ambiguïté de la direction de l’école.


Dès cet après-midi, je calerai avec mon équipe parlementaire la nature de mes interventions pour tenir les engagements pris auprès d’eux : d’une part si nécessaire sur le court terme (si la question des stages n’est pas réglée) mais aussi pour une solution durable.


Il faut exiger de l’Etat l’inscription des 25 M€ nécessaires et la création d’un organisme indépendant pour gérer nationalement la gratification des stagiaires.


Comme l’a fort bien dit le porte-parole des étudiants : le gouvernement a bien trouvé 360 Milliards pour les banques !

 

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G
<br /> Bonjour André,<br /> <br /> Je t'écris un commentaire sur ton dernier billet, pour être sûr que tu le vois bien.<br /> <br /> Je t'en parlerai aussi vendredi 15 janvier puisque la réunion d'hier a été reportée pour cause de neige.<br /> <br /> Il y a un débat en cours sur la liste de discussion de Linux-Arverne sur l'ENT Auvergne qui comme tu le sais peut-être est basé sur du Microsoft et a été confié par les 5 collectivités à la Société<br /> Infostance filiale du groupe Hachette (Lagardère). Il se trouve aussi que Mme Darcos est membre du CA d'Infostance.<br /> <br /> Les utilisateurs de cet ENT sont très mécontents, notamment les parents. Des établissements ont fait de la résistance (« insurrection des consciences » dit l'appel des appels) et ont<br /> refusé de le mettre en oeuvre.<br /> <br /> Il se trouve que la Région Ile de France vient de décider de mettre en place son ENT en le basant sur du logiciel libre. Vraisemblablement l'April (dont je connais très bien le président Benoit<br /> Sibaud : membre fondateur de Linux-Arverne) suit ce dossier ainsi que l'Adullact (association des développeurs et utilisateurs des Logiciels Libres dans les collectivités territoriales) dont je<br /> connais très bien aussi le Président François Elie.<br /> <br /> Le contrat avec la société Infostance a été signé en 2007. Le plan étant de 5 ans il va falloir en 2012<br /> relancer un appel d'offres. Mais vu le mécontentement des utilisateurs on ne peut renouveller le contrat puisqu'on ne pourrait faire autrement. Le passage d'un système propriétaire à un système<br /> libre ne peut se faire que progressivement. L'intérêt d'un système libre c'est que si la société se casse la figure on a les « sources » donc les informaticiens du rectorat peuvent<br /> intervenir.<br /> Si la société Infostance se casse la figure il n'y a plus d'ENT du tout.<br /> <br /> Il me vient une idée que j'ai soumis à mes amis de Linux-Arverne : la région peut décider de créer un service public sur les questions dont elle a la charge. Donc proposons dans notre programme un<br /> service public des ENT libres. Il faudrait se mettre sans doute ensemble plusieurs régions qui auraient la même volonté pour des questions d'économie d'échelle.<br /> Cela permettrait de recruter des fonctionnaires territoriaux, doter ce service public de moyens en locaux et en matériel, mais cela ne coûterait vraisemblablement pas plus cher aux collectivités<br /> que d'engraisser les actionnaires d'Hachette.<br /> Je sais bien ce n'est pas dans l'air du temps de recruter des fonctionnaires, mais n'y a-t-il pas là une traduction de « l'insurrection des consciences » de manière concrète.<br /> <br /> J'aimerai suivre ce dossier à la région et c'est pourquoi j'aimerai être élu si nous faisons un bon score. On en parle vendredi.<br /> <br /> Amitiés.<br /> <br /> Gérard<br /> <br /> <br />
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