Situation au Japon

Publié le par André Chassaigne

 

Les Japonais vivent des heures tragiques. En quelques jours, des secousses sismiques à répétition, un violent tsunami et de graves dégradations affectant plusieurs réacteurs nucléaires ont plongé le Japon dans le chaos.

 

Face à un tel drame humain, l’heure est d’abord à la solidarité. Une des toutes premières urgences est de porter secours aux populations, sauver les vies humaines, les protéger et les soigner.

 

Cette solidarité s’accompagne d’une grande inquiétude devant les graves accidents qui affectent plusieurs réacteurs nucléaires. Tout fait craindre une catastrophe de grande ampleur. En France, comme dans le monde, tous les enseignements doivent être tirés.

 

Dès dimanche, le Parti Communiste Français a demandé l’audition de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) et de l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN), pour répondre à l’inquiétude légitime des Français par une information précise sur la situation réelle dans les centrales nucléaires japonaises.

 

Mardi 15 mars, durant les questions au gouvernement, les députés communistes ont renouvelé cette demande en sollicitant « un véritable dispositif d’information… dans la plus grand transparence ». Nous avons aussi demandé un audit sur « les dispositifs de sécurité de nos centrales et de leurs réacteurs face à toutes éventualités d’accidents et de catastrophes naturelles qui peuvent les affecter ».

 

Dès cet après-midi, mercredi 16 mars, une réunion, à laquelle je participerai, aura lieu à l’Assemblée nationale. Cette assemblée plénière, conjointe avec le Sénat, rassemblera l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques, la commission des affaires économiques et la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire, avec la participation de Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’Écologie, André-Claude Lacoste, président de l’ASN, Jacques Repussard, directeur général de l’IRSN, Bernard Bigot, administrateur général du CEA, Anne Lauvergeon, présidente d’Areva, Henri Proglio, président directeur général d’EDF et Henri Revol, président du Haut Comité pour la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire.

 

Je ferai le compte rendu cette réunion dans une conférence de presse jeudi 17 mars à 9 h 45 à ma permanence de Thiers, 18, rue Camille Joubert.

 

Je suis aussi disponible pour toute autre initiative que la presse souhaiterait organiser sur cette question.

 

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J
<br /> Camarade tu te plainds d'être mal servi par les médias, voire aussi par ton parti, mais tu te sers mal aussi sur ton propre blog : il faut répondre à l'abstention, car c'est la question que pose le<br /> peuple de gauche à ceux qui "le servent si mal" ...Ceci dit, "pour une terre commune" mérite une meilleure diffusion, mais les communistes sont un peu dépassés en "communication"...heureusement<br /> qu'ils n'ont pas encore liquidé toutes leurs cellules de base au profit de "comités locaux" handicapés aussi pour la com de proximité !<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Cette catastrophe nucléaire, met en évidence la nécessité absolue de conserver dans le domaine publique ce type de production énergétique, à l'abri des dérives engendrées par la course au profit<br /> par n'importe quel moyen, comme c'est le cas au Japon où ces centrales sont privatisées et où il s'avère que les actionnaires ont donné l'ordre de réduire les mesures de sécurité et de controle,<br /> afin de gonfler le taux de profit de ces criminels, au vu de la violence de ce tremblement de terre il est possible , que même sous gestion publique elles auraient eu de gros problèmes, mais les<br /> moyens de contrer ces défaillances n'auraient pas été amputés, le P C a raison de demander une transparence totale sur l'état et le contrôle de nos centrales,il est aussi fondamental de mettre les<br /> moyens financiers dans la recherche fondamentale sur des source d'énergie non polluantes, afin de pouvoir se passer à terme de ce type d'énergie, ce qui de toute façon sera long et compliqué, car<br /> les bénéficiaires financiers des énergies fossiles exercent un lobiying déterminant pour conserver leurs intérêts<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Rien ne sera jamais plus comme avant. C’est la fin annoncée du capitalisme, (dit hier soir après le Soir3 sur la 3) car cette catastrophe naturelle amplifiée par l’action des hommes va changer nos<br /> idées. C’est un nouveau regard sur le monde. Tout va changer mais comment faire ? Cela a été dit et interpellé hier soir aussi.<br /> C’est proposer une démocratie qui permette l’autonomie et l’autosuffisance des gens et des territoires. C’est permettre au peuple de désigner les élus et les responsables parce qu’ils sont reconnus<br /> pour leur intégrité et leur expérience. Cette démocratie doit pénétrer de mieux en mieux dans tous les secteurs. Mais la priorité des priorités c’est qu’elle pénètre le monde du travail et celui de<br /> la finance. Tous cela c’est la Démocratie Communiste. Nous devons le démontrer très rapidement. Il nous faut prioriser les idées puis désigner un présidentiable. C’est le Conseil National qui doit<br /> le reconnaitre et le désigner. Il doit avoir une vision et une expertise mondiale. La course entre André Chassaigne et André Gérin ce n’est pas du communisme, là on continue à se mouler, à se<br /> fondre dans la démocratie libérale dans laquelle nous vivons, au-lieu dans sortir.<br /> L’un comme l’autre doivent avoir la sagesse de se retirer pour ce concentrer sur les idées et sur l’outil indispensable pour faire émerger une société nouvelle. C’est la mise en dynamisme de la<br /> Démocratie Communiste qui permettra au peuple de s’approprier la politique, reconnaitre et désigner les élus. Ainsi ces derniers seront en mission de pouvoir faire. Les communistes ne prennent pas<br /> le pouvoir on leur confie une mission. C’est ce que l’on fait en interne on reconnait et on désigne nos dirigeants. Proposons-le au peuple. Permettre une révolution démocratique sans violence c’est<br /> la lucarne de l’espoir. Nous sommes les seuls à pouvoir le faire. La priorité c’est de démontrer comment le communisme peut fonctionner. Dépasser le libéralisme, c’est d’abord se dégager de son<br /> fonctionnement.<br /> <br /> La désignation d’un présidentiable par le Conseil National c’est la reconnaissance d’un camarade comme étant celui qui peut le mieux porter nos idées. Ce n’est pas l’ensemble du Parti qui peut le<br /> faire c’est une évidence. C’est exactement du même ressort et du même niveau, si on donne le pouvoir au peuple de désigner des candidats par quartier pour gérer les Mairies. La reconnaissance est<br /> proche de l’être humain. Tout cercle concentrique à ses propres projections de reconnaissance. Nous communistes de base nous devons reconnaitre et désigner nos dirigeants et les couches supérieures<br /> en faire de même pour l’étage au-dessus. Dans tout être humain sommeille du communisme, il peut s’exprimer d’avantage si on sait en révéler la teneur, la dimension et le sens. La course aux<br /> candidats, abaissera et affaiblira toujours les idées et on restera dans le jeu du libéralisme. Tout est en spirale et entremêlé, sortir de la glue du libéralisme il n’y a que les communistes qui<br /> peuvent le faire.<br /> <br /> La Démocratie Communiste ne prédit rien pour le bonheur des gens, mais c’est avec eux, qu’elle peut prendre corps, pour que le rassemblement s’atomise. Les idées vont désormais devenir de plus en<br /> plus humaine, la politique communiste n’est là que pour les organiser et pour le mieux vivre ensemble. C’est l’évolution qualitative du relationnel entre les hommes qui permettra l’épanouissement<br /> de chacun. Permettre à chacun d’accéder à un bonheur probable, par eux même et avec les autres, n’est ce pas notre mission politique ?<br /> <br /> Aline Béziat<br /> Mirebeau, le 17 mars 2011<br /> <br /> <br />
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S
<br /> Je suis en ce moment sur la chaine télévisuelle de LCP sur la situation au Japon question nucléaire, je voudrais savoir exactement si les autorités du monde soit Japonnais et Français sont-ils<br /> incompétents sur les problèmes à régler en cas de panne ? Je m'aperçois qu'ils savent tous fabriquer des centrales nucléaires mais incapables de régler les problèmes et de détruire ces<br /> dernières.<br /> <br /> Claudine SCHILTZ<br /> <br /> <br />
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