Quelques propos de Copenhague

Publié le par André Chassaigne

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Deuxième journée de notre délégation officielle du Ministère de l’Ecologie (MEEDDM) aux « Négociations de la Terre ». 

Nous sommes une vingtaine d’invités accrédités (parlementaires, ONG, scientifiques… ) Notre rôle : « faire l’tas » dit avec humour ma camarade sénatrice réunionnaise Gélita Hoarau ! « Entourer » le ministre Borloo et ses deux secrétaires d’Etat (Valéry Létard et Chantal Jouanno)… Sacré programme ! 

Je me prête au jeu qui n’est pas sans intérêt : réunions pour faire le point sur les discussions, conférence de presse du ministre, séances plénières (traduites alors que l’anglais s’impose partout ailleurs : je souffre). 

J’ai l’impression d’être canalisé sur la parole officielle et l’enjeu d’un accord qui se règle à quelques-uns. Je mesure le décalage avec la gravité de la situation, les attentes refoulées des pays les plus pauvres et l’immensité du non-dit. 

On en arriverait à douter que le système capitaliste existe toujours. A peine est-il caressé par quelques allusions feutrées au mode de développement. Et si les négociations piétinent, le capitalisme vert est quant à lui déjà au galop.

Chacun se tient par la barbichette. Je rêve à celle de Lénine.

 

André Chassaigne - Copenhague - Le 16 décembre 2009

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